Manifestations publiques à Grun-Bordas

Vœux du Maire pour l'année 2025

Dimanche 12 janvier 2024

En ce dimanche après-midi, de nombreux habitants de la commune ainsi que des élus des communes alentours et du Grand Périgueux, entouraient les membres du conseil municipal pour écouter les vœux du maire pour l'année 2025.

A l'issue de son discours, Gilles MOTARD invita les personnes présentes à déguster la traditionnelle galette des rois.

Chers élus,

Chers habitants,

Le moment des voeux est l’occasion de nous retourner vers les évènements de 2024.

Ces vœux vont d’abord aux familles qui ont perdu un être cher. Des aînés de vieilles familles de la commune ont disparus mais également des personnes qui sont parties trop tôt. Nous pensons à Sophie Héraut.

Par ailleurs la commune reste jeune. S’il n’y a pas eu qu'une naissance dans l’année, de nouvelles familles viennent toujours s’installer. En témoigne les effectifs de l’école qui sont à la hausse.

2024 aura été une année climatique plus sereine. Les particuliers auront pu déclarer les dégâts provoqués par les sécheresses passées. Et surtout, la commune a pu investir massivement dans les routes. Ce sont environ 2km de routes qui ont été revêtus et autant de fossés qui auront été creusés pour environ 80 000 € investis.

Cette année a été accompagnée par des équipes municipales dynamiques.

Je souligne toujours la compétence des services à l’école entre l’accompagnement des maternelles, la garderie, la cantine et le ménage.

La mairie aura vu l’arrivée de Marie-Noëlle au secrétariat. Elle assure efficacement la relève de Murielle en s’adaptant aux mutations du métier de secrétaire de mairie.

L’équipe de conseillers est restée fidèle. J’ai pu compter sur leur investissement pour représenter la commune, pour suivre des chantiers ou organiser des évènements.

Nous portons également un regard sur les actions menées par les associations :

Arts-En-Grun, fidèle aux rendez-vous pour émerveiller notre salle des fêtes et partenaire pour accueillir l’exposition du FDAC.

La Clé en Pays vernois, avec son atelier de création théâtrale auprès des enfants et plus discrètement par l’accompagnement d’une dizaine d’habitants de la commune.

L’APE qui par son dynamisme soutient les activités menées par l’école.

Un mot pour les chasseurs, qui ne quittent pas leur poste pour ces vœux mais qui jouent un rôle essentiel dans la régulation de la population de sangliers.

Nous avons pu compter également sur nos partenaires extérieurs :

Le Grand périgueux dans son aide technique (urbanisme, habitat, marchés publics…) et son soutien financier (fond de mandat pour les routes)

Le syndicat Eau Cœur du Périgord, le Syndicat d’électrification, Périgord numérique pour améliorer les réseaux.

Nous pouvons aborder 2025 sur les bases de cette dynamique favorable à toutes les générations.

Pour les enfants tout d’abord :

La directrice de l’école m’a déjà annoncé 12 enfants attendus en Petite Section à la rentrée 2025.

Pour l’accès à l’école, nous allons finaliser la signalétique sur le chemin de la plaine pour favoriser les cyclistes et les piétons en limitant la vitesse et en éclairant le boviduc. Nous avons la chance d’avoir ce chemin parallèle à la RD 43. Des étudiants du lycée agricole vont travailler sur la mise en valeur des milieux naturels traversés et un chantier de fresque sur les parois du boviduc sera mené auprès des jeunes par la Clé.

Pour les actifs, que le travail soit sur la commune ou à l’extérieur, ils trouvent un cadre de vie agréable.

La rénovation du restaurant va y contribuer. Il s’agira de travaux énergétiques, d’assainissement et d’accessibilité aux personnes handicapées. Ce projet se fera avec les habitants pour répondre à leur attentes (dépôt de repas, accueil pèlerin…)

Pour les anciens, cette journée vous est dédiée en vous remettant cette pochette gourmande. Une pensée va à ceux qui ne peuvent pas être avec nous. Nous souhaitons que persiste la solidarité entre les habitants pour que personne ne soit isolé et nous rappelons que des services et des associations existent pour nous aider.

Je profite de ce temps de vœux pour rappeler que Marie-Noelle va parcourir la commune pour assurer le recensement de la population entre le 16 janvier et le 16 février.

Nous avons besoin de la contribution de chacun pour obtenir les moyens de vous accompagner qui sont proportionnels au nombre d’habitants et de logements.

C’est sur ces bonnes bases que je peux vous souhaiter à toutes et à tous une très bonne année 2025.

Gilles MOTARD

Lundi 11 novembre 2024

Cérémonie commémorative de l'armistice du 11 novembre 1918

MESSAGE

de Monsieur Sébastien LECORNU, ministre des Armées et des Anciens combattants

et de Monsieur Jean-Louis THIERIOT, ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants

106^ème anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918

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C’était il y a 106 ans, en 1918. À la 11^ème heure du 11^ème jour du 11^ème mois, de la boue des Flandres à la frontière suisse, les clairons égrènent les notes du « cessez-le-feu ». Aux fiertés de la victoire se mêle le cortège d’ombres des « péris en terre », accompagné de ceux qui les pleurent. Ce sont ces sacrifices que nous commémorons aujourd’hui, auxquels sont agrégés depuis 2012 celui de tous les « morts pour la France ».

Honorer leur mémoire, c’est écouter ce qu’ils nous disent encore aujourd’hui.

Ils nous laissent un devoir de gratitude, de lucidité et d’espérance.

Le devoir de gratitude, c’est tout simplement se souvenir du sacrifice de ces jeunes hommes, habités des promesses de la vie, qui ont consenti à tout donner pour que la France demeure. Les épreuves qu’ils ont traversées sont inimaginables.

Pour nous en imprégner, laissons la parole à un témoin, le général de Castelnau. Leur vie, c’était « marcher, marcher encore, marcher quand même à demi-mort de fatigue, trempé jusqu’aux os, transi de froid ou bien épuisé de chaleur et de soif dans l’air embrasé d’une journée torride (…). Gravir la pente du terrain sous le lourd fardeau du sac, charger baïonnette au canon dans le sifflement des balles, le crépitement des mitrailleuses et le mugissement des obus. Combattre le jour, combattre la nuit, veiller toujours ; mourir obscurément dans le sillon d’un labour ».

Le devoir de lucidité, c’est de ne pas oublier que 21 ans après que les canons se fussent tus, il a fallu reprendre les armes en 1939. La conjonction de la lâcheté et de l’aveuglement ont transformé la « der des der » en « armistice de vingt ans » pour reprendre les mots du maréchal Foch. À l’heure où la tragédie de la guerre a fait son grand retour en Europe, à l’heure où certaines puissances remettent en cause tous les fondements de l’ordre et du droit international, ceux de 14 et ceux de toutes les guerres nous murmurent de continuer à défendre la paix.

Le devoir d’espérance, c’est de ne jamais douter des ressources de la France pour venir à bout des défis qui se présentent à elle. La guerre change de visage, mais de génération en génération, les soldats de France demeurent animés de la même volonté de défendre l’honneur et la patrie.

En cette année du 80ème anniversaire de la Libération, souvenons-nous des soldats du commando Kieffer qui ont foulé les plages de Normandie le 6 juin 1944 ; souvenons-nous des soldats de la 1^ère armée de Lattre qui ont débarqué en Provence ; de ceux de la 2^ème division blindée du général Leclerc qui depuis le désert, à Kouffra, sont remontés jusqu’à Strasbourg pour la libérer et accomplir leur serment ; souvenons-nous des héros de la résistance intérieure, mais aussi du calvaire des incorporés de force d’Alsace-Moselle, souvenons-nous du courage des parachutistes de Dien Bien Phu, de celui des soldats qui se battent en opération extérieure et notamment ceux du Liban qui y défendent la paix depuis 1978 : comment ne pas voir que ces combattants ressemblent comme des frères aux Poilus de 1914 ?

Au fil de notre histoire, les soldats morts pour la France, ceux tombés pour le service de la Nation, ou pour le service de la République nous disent les pérennités françaises. Toujours, nos armées sont là pour accomplir la mission.

C’est pourquoi, réunis au pied du monument aux morts, élus, anciens combattants de toutes les générations du feu, enfants des écoles, nous ne sommes pas seulement la garde des morts, nous sommes d’abord les sentinelles des vivants.

Vive la République !

Et vive la France !